« Je » au coeur de la vae

Faire une vae c’est parler en son nom

C’est d’autant plus essentiel que ce sont bien vos compétences qui sont évaluées. Mais c’est un obstacle important qu’il faut surmonter pour réussir. Parce que spontanément on a du mal à parler de soi. 

A cet effort de dire « je » s’opposent la modestie et la crainte de se mettre en avant. Alors oui, parler de soi soulève souvent des réticences.

« Il n’y a pas que moi qui fait ce travail,  y’a aussi l’équipe, des collègues. » C’est vrai qu’on ne travaille jamais ou rarement seul. L’équipe, le collectif participe aussi à l’activité. Parler de sa pratique, de son expérience peut parfois paraître comme une usurpation. Mais sans vous, l’activité ne serait pas réalisée. Et, si une autre personne avait effectué ce travail, celui-ci aurait été réalisé d’une façon un peu différente.

Imaginez, un film va être réalisé dont vous êtes l’acteur ou l’actrice principal.

Les spectateurs se sont déplacés pour voir l’acteur ou l’actrice principale !

Quelle est l’histoire de cette personne ? Qu’a t-elle fait ?  Que va-t-elle faire ici et maintenant ? Comment le fait-elle ? Pourquoi le fait-elle comme cela ? A quoi pense-t-elle ? Sur quoi elle s’appuie pour penser que c’est comme ça qu’il faut faire ? Est-ce qu’elle réussit ? Oh, une difficulté apparaît, comment va-t-elle s’en sortir ?

Le jury regarde le décor, tous les personnages, et surtout il vous regarde faire et penser dans l’action.  

Le jury est aussi un critique : faites lui aimer votre film, donner lui envie de vous suivre tout le long, faites lui découvrir vos façons de faire, vos pratiques professionnelles.